« L’œuvre de Chrystèle Lerisse, fondée sur le petit format noir et blanc, possède une intensité rarement atteinte grâce à la photographie argentique, sauf à se référer à de grands noms de l’histoire de l’art, Moholy-Nagy, Strand ou Leiter pour ne citer qu’eux. Elle se nourrit aussi de l’histoire de la peinture moderne et du cinéma. Mais surtout elle accomplit une synthèse inégalée des révolutions plastiques que ces références supposent. En travaillant sur des objets et des lieux a priori universels, elle produit des œuvres absolument inédites, d’une très grande cohérence entre elles, impossibles à classifier ou à réduire à quelques notions de genre que ce soit. (...). L’œuvre de Chrystèle Lerisse s’avérera décisive dans l’histoire de la photographie contemporaine, au regard de l’histoire de l’art. »
Jérôme Felin historien de l’art, conseiller arts plastiques en Normandie, 2008
« Un des ressorts de l’oeuvre de Lerisse est de nous faire voir des choses simples et ordinaires que nous ne voyons pas vraiment, paradoxalement dans les pires conditions : des petits formats en noir et blanc où le gris, le flou, la confusion des formes, l’emprise du noir et les cadrages mettent à mal les apparences de la réalité. Autrement dit, on n’y voit pas grand-chose en un premier temps. Il faut accommoder. »
« Vassivière, le 11 avril 2004. Première rencontre avec une image de Chrystèle Lerisse.Une image noire, où je ne vois d’abord à peu près rien que ce minuscule carré noir. Puis mes yeux s’habituent, distinguent quelque chose. »
« L ‘oeuvre de Chrystèle Lerisse ne relève pas de la prose, ni même d’une poésie, mais d’une poétique, soit une poésie en acte qui se réfléchit. »
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